Nos pensées de deuil pour les six otages israélien·es retrouvé·es mort·es à Gaza, assassiné·es par les membres du Hamas. Rien ne peut justifier ces assassinats de civils kidnappés le 7 octobre.

Les familles des otages rassemblées dans un Forum commun considèrent que la politique de blocage de Netanyahou porte une lourde responsabilité dans ces morts. Ces familles et nombre d’organisations et de partis organisent d’immenses manifestations rassemblant des centaines de milliers de personnes et sont à l’origine d’une grève générale ce lundi à l’appel de la confédération syndicale Histadrout.

Il s’agit concrètement de protester contre le vote du « cabinet de sécurité » israélien du jeudi 29 août qui a approuvé l’exigence de Netanyahou de maintenir le déploiement de l’armée israélienne le long du couloir stratégique dit de « Philadelphie », lequel sépare l’Égypte de la bande de Gaza, pendant la première phase de six semaines de tout accord de « trêve contre libération d’otages ». Selon le ministre de la Défense Yoav Gallant lui-même, cela condamnerait tout accord et, par conséquent, la vie des otages encore prisonnier·es.

Le seul moyen de les sauver, c’est de conclure enfin l’accord de cessez-le-feu que Netanyahou sabote depuis des mois afin notamment de garder ses alliés d’extrême-droite, alors que son gouvernement a de fait acté qu’il ne respecterait pas son obligation morale de ramener chez eux les femmes, les enfants et les personnes âgées qui ont été enlevé·es le 7 octobre.

Le RAAR se félicite de la grève générale appelée ce lundi en Israël pour obliger le gouvernement à signer un accord de cessez-le-feu. Netanyahou doit cesser de bloquer tout accord comme il le fait depuis des mois. Le massacre des Palestiniens en cours à Gaza doit s’arrêter, les otages doivent être libéré·es. Le RAAR appelle à la solidarité avec le mouvement en cours en Israël.

Paris le 2 septembre 2024