Le bombardement par l’armée israélienne d’un camp de déplacés palestiniens, pourtant désigné par elle comme « zone sûre protégée » a provoqué des dizaines de morts et de blessés.

Aucun prétexte ne peut justifier un tel massacre de civils.

Celui-ci se produit alors que la Cour internationale de Justice de l’ONU avait le 24 mai ordonné l’arrêt immédiat de toute action militaire israélienne à Rafah

Le drame humanitaire se poursuit et s’intensifie à Gaza.

A la mort de dizaines de milliers de civil-es s’ajoute la destruction massive des habitations.

La population civile, dont beaucoup d’enfants, se retrouve bloquée, sans possibilité de s’abriter ni de se protéger. La situation sanitaire s’aggrave, la plupart des hôpitaux ayant été mis hors service. La famine menace en raison des blocages de l’aide humanitaire. Nous saluons à ce sujet, l’action du mouvement israélien judéo-arabe « Standing Together » (Omdim Beyachad) mobilisé sur le terrain afin d’empêcher les actions de blocage de convois humanitaires par des militants d’extrême-droite

Un cessez-le-feu est nécessaire et urgent ; il doit aussi permettre la libération des otages que le Hamas retient scandaleusement.

Le Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR) réaffirme sa solidarité avec les populations civiles de Gaza et appelle à agir pour obtenir leur mise en sécurité et un cessez-le-feu immédiat

27 mai 2024