
Un chemin de paix s’ouvre enfin
Après deux années marquées par l’horreur, la souffrance et la destruction, un accord semble enfin en voie de concrétisation pour mettre un terme à la guerre à Gaza. Le RAAR s’en félicite, espérant qu’il permettra l’arrêt des bombardements, la libération de tous les otages, et l’acheminement d’une aide humanitaire massive vers une population meurtrie.
Depuis deux ans, les Gazaoui·es vivent un enfer : 66 000 morts selon certaines estimations, 170 000 blessé·es, des quartiers entiers réduits en poussière. Cette guerre, menée par le gouvernement Netanyahou et l’extrême-droite israélienne, a été marquée par des représailles qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par de nombreuses instances internationales.
Mais cette guerre a d’abord été déclenchée par une attaque antisémite d’une violence inédite en Israël. Le 7 octobre 2023, le Hamas et ses alliés ont perpétré le plus grand massacre de Juif·ves depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce traumatisme profond renvoie à une longue histoire de persécutions antisémites.
Il a été suivi, en France notamment, d’une explosion d’actes antisémites.
Le RAAR, fidèle à son engagement contre tous les racismes, réaffirme la nécessité de lutter sans relâche contre l’antisémitisme.
L’urgence est désormais à la mise en œuvre concrète de cet accord, à l’arrêt des violences et à l’envoi d’une aide humanitaire massive à Gaza. La vigilance s’impose pour que cet engagement ne reste pas lettre morte.
Un chemin de paix est désormais ouvert. Il passe par la reconnaissance des droits des deux peuples, et par la coexistence de deux États vivant en sécurité et en justice. La route reste longue, les obstacles nombreux, mais aujourd’hui est un jour porteur d’espoir.