Eric Zemmour relaxé pour ses propos sur Pétain « sauveur » des juifs
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Eric Zemmour relaxé malgré sa défense de Pétain prétendu « sauveur de Juifs« . Les arguments de la Cour d’appel sont aberrants; elle décide qu’il heurtait seulement les familles de déportés.
Tout notre soutien pour le recours des associations.
Voir ci-dessous en PJ l’extrait de la motivation du jugement
La cour d’appel invoque un motif pour le moins surprenant. Elle « constate que les propos de M. Zemmour, s’ils peuvent heurter les familles de déportés, n’ont pas pour objet de contester ou minorer, fût-ce de façon marginale, le nombre de victimes de la déportation ou la politique d’extermination dans les camps de concentration, et […] relève que si par arrêt du 23 avril 1945, la Haute Cour de justice a reconnu le maréchal Philippe Pétain coupable d’attentat contre la sûreté intérieure de l’État et d’avoir entretenu des intelligences avec l’ennemi en vue de favoriser ses entreprises en corrélation avec les siennes, celui-ci n’a pas été poursuivi pour un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du Tribunal international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 ». On note donc l’anachronisme puisque les magistrats français ne pouvaient pas le condamner pour un crime contre l’humanité qui n’existait pas encore
Conclusion des magistrats : l’infraction de « contestation de crimes contre l’humanité », passible d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende, reprochée à Éric Zemmour, n’est « pas caractérisée ».
Après cette décision de la cour d’appel, les révisionnistes de tout poil peuvent adresser autant de louanges qu’ils le souhaitent à Pétain.
L’avocat de SOS Racisme a annoncé un pourvoi en cassation. Cette décision de la cour d’appel « rend difficile l’application de la prévention de contestation de crimes contre l’humanité », déplore Me Patrick Klugman. « Je dois dire que je suis encore plus triste de la motivation retenue par la cour que du résultat qui correspond à la relaxe de M. Zemmour. Je pense que c’est extrêmement grave de mettre à ce point en opposition frontale la vérité judiciaire et la vérité historique, surtout sur un délit qui est extrêmement bien délimité par le législateur depuis 1990 », ajoute-t-il.